« Avec lucidité, vous avez travaillé, proposé sans relâche, les possibilités, les potentialités de maintenir et de développer sur le site la réparation navale », a lancé Marc Bastide pour la fédération CGT des Travailleurs de la Métallurgie . « Petit à petit vous avez construit un projet qui est devenu viable au point d’être accepté par la préfecture, donc le gouvernement, ce qui a permis de retrouver des repreneurs allemands et italiens. Le choix s’est porté sur les chantiers de Gênes mais c’est bien votre travail, porté par toute la CGT, qui est le fruit de cette nouvelle perspective industrielle sur ce site. » Cette issue victorieuse n’aurait sans doute pas été possible sans une coopération étroite « entre la Confédération et son Secrétaire Général, Bernard Thibault, la Fédération de la Métallurgie et l’Union Départementale 13 » a souligné Marc Bastide.
« Si nous avons tenu pendant 501 jours, c’est grâce à la solidarité et à la force de nos propositions », a lancé Noël Kouici, le secrétaire de la section CGT. Ces propositions qui ont abouti hier 19 juillet à la remise des clés par les autorités du port au repreneur de l’UNM, le chantier naval San Giorgio de Gênes. « C’est le combat victorieux de ceux qui, dès le premier jour, ont préféré le travail à l’enveloppe », résume Patrick Castello, le secrétaire général CGT de la réparation navale.
Confédération Générale du Travail
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