«Nous avons obtenu des revalorisations sur les salaires des ouvriers, les primes de nuit et les primes de transport», s'est félicité le délégué CGT Erdogan Coskun, à l'issue des négociations.
Depuis jeudi, la direction de l'usine avait utilisé un hélicoptère, puis un deuxième vendredi, pour transporter des containers vers un autre site du groupe, à Rouffach, afin de contourner le piquet de grève.
«En plus de la navette de l'hélicoptère, ils ont percé un trou dans le grillage et ont constitué une chaîne humaine avec les non-grévistes pour livrer des pièces à l'usine Smart voisine», avait indiqué le délégué du personnel CGT, Frédéric Ganot, vendredi matin.
120 salariés sur 513 étaient en grève pour réclamer notamment une augmentation de salaire de 100 euros net par mois.
Jeudi, la direction avait assigné 92 salariés dans le cadre d'une procédure en référé devant le tribunal de grande instance de Sarreguemines pour faire cesser le blocage, notamment d'un rond-point devant l'usine de Smart. La décision devait être rendue mardi prochain.
DNA.fr
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