Quarante-trois des cinquante salariés de Borax - Coudekerque-Branche, filiale de Rio Tinto, ont débrayé pendant vingt-quatre heures. Objectif : faire pression sur six membres du comité exécutif de la direction - cinq Américains et un Autrichien - venus participer, jeudi, à un comité d'entreprise.
Après trois plans sociau
x survenus en 1993, 1998 et 2003 (l'effectif du site a été divisé par trois depuis 1993), et une nouvelle baisse de 10 000 tonnes de la production en 2009, les grévistes voulaient obtenir des garanties quant à la survie de leur usine. « Notre direction veut alléger les charges. Et qui dit allégement des charges, dit licenciements, voire un nouveau plan social », redoute Hervé Rudent, délégué FO sur le site.
Reçue jeudi puis hier matin par le directeur du site, Xavier Perrier, la délégation syndicale FO n'a obtenu aucune garantie orale sur le devenir du site. « Nous savons simplement que Rio Tinto a demandé une étude pour analyser la situation économique du site et que les résultats seront connus le 15 octobre », reprend Hervé Rudent.
Démarré jeudi, à 11 h 45, le piquet de grève des quarante-trois salariés a finalement été levé hier, vers 13 h. •
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