dimanche 14 novembre 2010

Capital contre travail : Electrolux veut toujours plus !


Electrolux AB envisage de lancer de nouvelles réductions de ses coûts, alors que le numéro deux mondial de l'électroménager est confronté à une demande faible et à une concurrence accrue.
Le groupe suédois a déjà fermé des usines et supprimé des emplois dans les régions où les coûts sont les plus élevés.
"Les mesures (envisagées) devraient générer une économie annuelle d'environ 2 à 2,5 milliards de couronnes suédoises (214 à 267 millions d'euros), et prendront pleinement effet en 2015. Elles permettront de maintenir la compétitivité d'Electrolux", écrit le groupe suédois dans un communiqué.
"Les coûts de ses mesures sont évalués à environ 500 millions de couronnes par an entre 2011 et 2012."
Le groupe prévoit d'atteindre ces objectifs grâce aux synergies, à la standardisation des pièces détachées entre les gammes de produits et à l'optimisation des achats à l'échelle mondiale.
Electrolux table sur une croissance organique de son chiffre d'affaires supérieure à 4% par an.
Le titre était en recul de plus de 3% à l'ouverture de vendredi, mais a effacé une partie de ses pertes pour ne plus céder que 1,53% vers 12h15 GMT. L'action a multiplié sa valeur par plus de trois depuis le plus bas atteint fin 2008.
Le mois dernier, Electrolux et son concurrent Whirlpool ont annoncé des résultats supérieurs aux attentes, mais mis en garde contre une baisse prévisible de la demande dans les principaux marchés, notamment les Etats-Unis.

Les Echos

1 commentaire:

  1. Très bon blog, nous y reviendrons fréquemment.
    Le capitalisme actuel, presque complètement monopolisé, est un capitalisme dicté par l'offre et non plus par la demande. Même si une entreprise est profitable et enregistre 6% de rentabilité, on la ferme pour créer une rareté du produit et ainsi pouvoir augmenter les prix et la marge de profit. La rareté est entretenue, alors que plus de la moitié de la planète est en besoins. Le capitalisme n'arrive plus à répartir convenablement le travail, les responsabilités et la richesse.

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