samedi 11 septembre 2010

7 septembre : la classe ouvrière contre l'Etat du Capital

Une revue de presse de la mobilisation des travailleurs des entreprises et des administrations le 7 septembre. 3 millions de travailleurs mobilisés, soit presque 20% des salariés sur le front des manifestations.

Avignon : Au coude à coude, on a vu des futurs retraités du privé et du public. Des plâtres Lafarge, du CHS de Montfavet, du Conseil général de Vaucluse, et aussi du garage du coin. Comme ce mécano de 53 ans, dont la peau des mains est incrustée de graisse noire: «Je suis là parce que mon travail est très pénible. Il est physique, je suis exposé au froid l’hiver et à la chaleur l’été... Si je continue comme ça jusqu’à 62 ans je serai foutu avant d’y arriver.»

Rennes : (...) Les salariés de Téléperformance avaient ainsi déployé une large banderole. La direction souhaite, en effet, fermer ce centre d'appels qui emploie 194 salariés et, il y a peu encore, une centaine d'intérimaires supplémentaires. Des salariés de Grass Valley (168 postes supprimés sur 400) étaient une nouvelle fois au rendez-vous. Mais aussi des ouvriers de la Barre-Thomas (qui devrait perdre quelques postes encore d'ici à la fin 2011 dans le cadre de la fusion avec Cooper), du CHU de Rennes et du centre psychiatrique Guillaume-Régnier, des employés du Théâtre national de Bretagne qui faisaient grève jusqu'à 15 h 30, de Kéolys...

Vitré : D'après les syndicats, plus de 600 personnes se sont déplacées, hier. Ils étaient environ 300 selon la gendarmerie. (...) la place de la gare était bien remplie. Oberthur, Noël, Keolis, SVA, les militants syndicaux des principales entreprises vitréennes étaient représentées.


Montbéliard : les manifestants seraient au moins 5000, dont plusieurs milliers de salariés du centre de production Peugeot de Sochaux. Même s'il est établi que certains ont manifesté successivement à Belfort et à Montbéliard, on dénombre plus de 20 000 manifestants pour les principales villes de Franche-Comté, soit une mobilisation légèrement supérieure à celle du 24 juin.

Boulogne-sur-Mer : La journée de mobilisation a démarré à 4 h hier matin quand plusieurs dizaines de salariés d'entreprises privées ont bloqué l'accès de la zone industrielle de la Trésorerie au nord de Boulogne, interdisant ainsi l'accès aux nombreux poids lourds étrangers circulant sur l'A16.

Sarlat : en fin d'après-midi, 1100 personnes selon les syndicats, 900 selon les renseignements généraux, ont défilé dans les rues de Sarlat pour dire non à la réforme des retraites. (...) De nombreuses délagations salariales d'entreprises locales avaient aussi fait le déplacement. (...) des salariés de Suturex, PME locale spécialisée dans la fabrication d'aiguilles chirurgicales, rachetée récemment par le groupe allemand B Braun,réclamaient la prise en compte de la pénibilité du travail sur les chaînes de production en trois-huit.

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