samedi 18 septembre 2010

Reprise du travail à l'imprimerie S3G d'Estillac après deux jours de grève


Les salariés de l'imprimerie S3G Print d'Estillac (Lot-et-Garonne) ont repris vendredi soir le travail après deux jours de grève, le Groupe Sud Ouest (GSO) dont S3G est la filiale de gratuits leur ayant donné des garanties qualifiées "d'avancées significatives" par la .
Les grévistes, qui bloquaient depuis mercredi soir la production de l'imprimerie, ont pu rencontrer vendredi son gérant Jean-Luc Treilhes.

Ils ont discuté avec lui du plan de reprise présenté par le groupe d'impression Riccobono, qui comme S3G Print imprime Soir et 20 minutes, et qui est pour l'instant seul sur les rangs pour sa reprise. Le tribunal de commerce d'Agen doit examiner ce projet le 28 septembre.
Aux termes de ce plan, 29 à 31 des salariés de S3G Print seraient licenciés, dans des conditions déjà garanties en grande partie par GSO. M. Treilhes a promis que si Riccobono devait à son tour licencier des employés parmi les 46 à 48 que ce groupe a prévu de reprendre, ces derniers pourraient bénéficier pendant 24 mois des mêmes garanties que celles négociées pour ceux qui partiront de toute façon, a indiqué à l'AFP le syndicat CGT de l'entreprise.
"Cela nous réconforte car cela montre que la présidence du groupe Sud Ouest a confiance dans le plan Riccobono", a estimé auprès de l'AFP l'un des représentants de la CGT dans l'imprimerie, Pierre André.
M. Treilhes a également concédé le paiement des deux journées de grève, a-t-il confirmé à l'AFP.
GSO a décidé de se séparer progressivement de son activité de presse gratuite d'annonces, dans laquelle il s'était lancé avec succès au début des années 70 mais qui a été victime d'un effondrement du avec la crise, et de la concurrence croissante d'internet.
Depuis 2008, GSO a réduit de 700 personnes ses effectifs dans cette branche et d'autres plans sociaux sont en cours parmi les quelque 400 employés restants.

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