dimanche 17 octobre 2010

Renversons le capitalisme !

Offrons une retraite dorée à Thibault, Bettencourt, Sarkhozy, Strauss-Kahn et Cohn Bendit : renversons le capitalisme !

Des bagnes de l'affairisme sauvage à la chinoise aux collines d'ordures de Manille ; du nuage de cendre du 11 septembre aux nuages de pétrole du golfe du Mexique ou de Guinée ; des paysans indiens ruinés par les multinationales qui se suicident au Round Up aux défenestrés de France Télécom… partout c'est la même impasse capitaliste, partout ce système dévore la Terre et les Hommes !

Les temps maudits sont devant nous. La crise qui a débordé en 2007 (elle avait commencé 40 ans auparavant) rebondit fortement en Europe car rien n’a été réglé. On soigne le mal par le mal : pour apurer une crise du crédit, on a injecté encore plus de liquidités ! Malgré les discours moralisateurs et triomphalistes du G20, on s’est contenté de repousser le krach devant nous. Et les spéculateurs ne font que leur job : faire fructifier le pognon, permettant ainsi que ce système continue de fonctionner en « rapportant le plus de fric possible, le plus vite possible, par tous les moyens possibles. » (dixit Jérôme Kerviel).

Et, après nous avoir « convaincu » que c'était la faute aux traders fous, aux spéculateurs cupides, aux Grecs indolents, la bourgeoisie nous présente aujourd'hui une potion amaigrissante en vue de perpétuer… ses privilèges. Cette classe de parasites, de culs bien au chaud, et sa cour de bureaucrates syndicaux et politiques, nous propose sa diète pour éponger sa dette. Partout on comprime, sabre, hache, extermine les dépenses publiques… mais on arrive quand même à trouver un peu de pognon pour Christine Boutin !

On nous demande encore une fois d'être bêtes et disciplinés, obéissants et résignés, de nous agenouiller devant l'État et « ses réformistes de tous poils » pour nous laisser tondre, pour regonfler ainsi la croissance capitaliste… et leurs profits.

Ces requins, ces sangsues et leurs crabes réformistes nous proposent leur avenir de petits boulots (le retraité pour combler sa pension, le jeune parce que son horizon est bouché), une vie de funambule, une précarité exacerbée où nous essaierons, chacun dans notre coin, de subsister avec force cachets, mendicité, prison (...)

N'ATTENDONS PAS, FAISONS TOUT NOUS-MEMES !

Les bonzes syndicaux ne nous aiderons pas, nous n'avons plus le choix que d’essayer d’y arriver par en bas. Ne pas rester isolé, tisser un réseau, fusionner avec d'autres grévistes, s’organiser, se battre tous ensemble. Pour ne plus dépendre des syndicats et de leur « journées » d'inaction !

Pour en finir avec la soumission et la désespérance, empoignons vraiment les armes de la lutte de classe. Il faut construire des organisations territoriales, conçues et soudées à la base, de lutte sociale et politique (AG, comités de lutte et de quartier…), dans lesquelles les larbins réformistes ne pourront plus déployer leurs talents de bateleurs électoralistes.

Plus d'illusions. Dans une crise aussi violente, qui nous menace tous, il faut préparer une offensive de grande ampleur, développer une solidarité et une conscience internationales. Se battre pied à pied contre l'arrogance et la brutalité capitaliste, c'est porter en germe une transformation révolutionnaire du monde, d'un monde meilleur.

« L'ÉMANCIPATION DE LA CLASSE OUVRIÈRE DOIT ÊTRE L'ŒUVRE DES TRAVAILLEURS EUX-MÊMES ! »

(Statuts de l'Association Internationale des Travailleurs, 1864)

TUMULTO ! (tumulto.org — contact@tumulto.org — 24/06/2010)

Textes et presse du mouvement ouvrier : collectif-smolny.org — ibrp.org — internationalism.org internationalist-perspective.org — leftcommunism.org — marxists.org — pcint.org — sinistra.net

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