dimanche 10 octobre 2010

Suppression de 257 emplois chez l'équipementier Sealynx dans l'Eure


La direction du groupe Sealynx, spécialisé dans les joints d'étanchéïté pour l'automobile, a annoncé vendredi la suppression de 257 emplois sur 736 dans son usine de Charleval dans l'Eure. Cette restructuration doit entraîner aussi la fermeture de l'autre usine française du groupe, située à Villers-la-Montagne (Meurthe-et-Moselle), qui emploie 70 salariés. Cette usine a récemment perdu le marché des joints de la Nissan Micra qui n'est plus fabriquée en France.

De son côté, la direction confirme l'existence d'un projet de restructuration sans donner de chiffres. «Depuis deux ans, avec la crise, la production a chuté de 40 à 50% en raison de la réduction du carnet de commandes», a précisé un porte-parole. Ce recul s'est produit alors que le groupe bénéficiait depuis deux ans d'un soutien public en matière de chômage partiel, de formation et de charges, selon une source proche du dossier. Le porte parole de la direction a précisé que le projet prévoit dans un premier temps un appel au volontariat qui se déroulera «dans les prochaines semaines».
Ce groupe, qui compte aussi trois autres sites au Maroc, en Tunisie et en Roumanie, a été vendu en 2006 par le fonds de pension écossais CVC aux cadres dirigeants de l'entreprise. Cette cession s'est accompagnée du départ de 200 salariés à l'usine de Charleval qui a compté jusqu'à 1.800 salariés dans les années 1990.

Paris-Normandie

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